Nos portraits
Apprenez à mieux connaître la ferme des Bourbous à travers nos portraits.
Christèle
J’ai grandi à la ferme où nous travaillons aujourd’hui, qui ne s’appelait pas encore la ferme des bourbous. Mon père Lucien gérait cette petite ferme en « bon père de famille » et son père Léopold avant lui. Je donnais des coups de main régulièrement, mais dès que j’évoquais la possibilité de « reprendre » la ferme, mon père haussait les épaules, me recommandait de continuer mes études et de trouver un « travail salarié » afin de profiter d’un salaire et de vacances. Ce qu’il n’avait pas fait et regrettait. Ainsi, après des études en Histoire des Arts j’ai commencé a travaillé pour des multinationales à l’étranger.
Au début des années 2010 je suis revenue à Gigors et-Lozeron avec l’envie de retrouver cet environnement et de quitter définitivement les grandes villes.
Ensuite, j’ai trouvé un travail dans le coin et en parallèle, avec David, nous avons commencé à aider de plus en plus Lucien sur la ferme, avec les vaches en particulier. L’interaction avec ces animaux est incroyable, par leur présence physique et leur regard, chacune force le respect et invite à la rencontre.
En 2017, je démissionnais de mon travail, et en 2019 je terminais un BPREA en agriculture biologique. Puis Lucien est décédé brutalement fin 2019. Depuis, une part de moi se rattache et se rassure encore de voir tout le vieux matériel parfois cassé qu’il avait accumulé un peu partout sur la ferme en disant toujours « ça pourra peut-être servir un jour », et qui donne l’impression qu’on est face à une vieille ferme hors d’âge. Cela évoluera avec nous progressivement.
Mon père Lucien
David
Après des études en gestion des entreprises, j’ai travaillé dans une multinationale à l’étranger pendant plus de 10 ans. Apres en avoir bien profité, la perspective de quitter la vie citadine pour la campagne drômoise s’est facilement imposée à Christèle et moi. Pendant que Christèle suivait une formation agricole en BPREA, je me suis lancé dans la création de la ferme des bourbous, et accueillais les premiers porcelets noirs futurs reproducteurs au printemps 2019. Depuis, chaque jour est une nouvelle expérience, notamment en ce qui concerne les interactions avec les animaux et les réparations des différents matériels agricoles.